Prologue.

« C'est quoi ton but ? Dis-moi concrètement. Ça fait des semaines que j'essaie d'analyser ton comportement, en vain. Rappelle toi, tu as trahis milles et une promesse que tu m'avais faites. Tu crois que ça suffit pas ou quoi, tu crois que tu m'as pas fait assez de mal ? Non. Monsieur préfère revenir foutre le bordel dans ma tête et dans mon esprit, pour me faire songer, pour me faire craquer. Peut-être qu'en vérité tu veux simplement que je sois aussi malheureuse que toi, parce que oui, t'es un pauvre gars. Tu te sens obligé de trahir tes proches pour t'approcher de moi, tu te sens obligé d'essayer de tout foutre en l'air, tout les efforts que j'ai fait durant plusieurs mois pour essayer de t'oublier, tout ça tu vas le foutre en néant maintenant, toi et ton putain d'égoïsme, toi et ta fierté. Avoues juste que ça te fais mal au plus haut point de me voir avec un autre. Avoues que ça te ronge intérieurement, que ça te bouffes et que t'as envie d'exploser. Avoues-le, ça se voit à des kilomètres à la ronde. Souvent tu t'amuses à me reprocher des promesses que je n'ai pas tenu, mais t'oublies surement tes fautes à toi. Je sais pas si tu te rends compte, je t'avais confié mon corps, t'as jouer avec et puis tu m'as laisser, pourquoi ? Parce que tu voulais être libre. Mais y'a pas de problème, à l'heure actuelle, tu es libre de faire tout ce que tu veux, et d'après les échos que j'entends, tu t'amuses plutôt bien non ? Alors viens pas te mêler de ma vie, encore une fois, je précise bien que c'est MA vie, car tu n'en fais plus parti. Si tu regrettes maintenant, je te préviens d'or et déjà que c'est trop tard et qu'il fallait y réfléchir avant, un coeur, quand il est brisé, ça laisse des cicatrices. Alors ne joues pas avec encore une fois et fiche le camp, j'ai assez vu ta gueule et assez entendu tes paroles, j'ai appris à te connaitre et je déteste la personne que tu es devenu. Laisse-moi, laisse nous, j'ai enfin trouver un mec qui me mérite, qui est tellement bien pour moi que je ne le mérite surement pas, et oui, je suis désolé que ce ne soit pas toi, j'aurais vraiment aimer, mais de toute façon aujourd'hui ça n'a plus d'importance, car tu ne m'aimes pas et que tu ne m'as jamais aimé, je crois que c'est ce que t'es entrain d'oublier, alors je te le rappelles. A partir de maintenant, va t'amuser avec qui tu veux, tu l'as ta liberté, j'ai fini de jouer. »

C'est comme si j'étais faite de papier, un coup de vent et je m'envole.

Partager cet article